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La fabrication

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Découvrez notre savoir-faire coutelier

Nous vous proposons de passer en revue les différentes étapes de production de nos couteaux. De la découpe jusqu’aux finitions, la mise en œuvre d’un couteau n’aura alors plus de secrets pour vous.

La découpe

Certains éléments sont obtenus à l’aide du processus de découpe laser, par un sous traitant spécialisé du bassin de Thiers.
En voici la liste :
– Les ressorts des modèles Hack N Slash et Louïol
– Les platines inox du modèle Hack N Slash
– Les kiridashi

Une machine laser produit des étincelles en découpant de l'acier
Une barre d'acier est découpée par le coutelier à l'aide d'une disqueuse, produisant des étincelles
Les pièces du couteaux sont mis à la forme du dessin sur le backstand

Toutes les autres pièces sont quant à elles intégralement réalisées à la main. Découpées à même la matière première à l’aide d’une disqueuse, puis détourées au backstand.

La préparation des pièces

Avant de durcir l’acier, il est préférable de percer, chanfreiner, voir aussi tarauder les trous les différentes pièces. La marque du coutelier est elle aussi apposée sur le talon de la lame tant que le métal est encore tendre.

Les trous dans les pièces du couteaux sont effectués à la perceuse à colonne
Le coutelier appose sa marque sur le talon de la lame
Un ressort en train d'être finement guilloché à la lime

C’est aussi le moment de réaliser le guillochage. Cette décoration s’effectue en venant creuser le métal à l’aide de fines limes de différentes forme.

Les traitements thermiques

La trempe est le premier traitement thermique auquel l’on procède. La pièce est montée à une température variant entre 780 et 1070°C selon la nuance d’acier. Puis elle est très rapidement refroidie en la plongeant dans une huile spécialisé à cet effet.

Des lames dans un four de revenu pour l'acier

Après la trempe, l’acier est aussi dur et fragile que le verre. Il est nécessaire d’exécuter un deuxième traitement thermique, le revenu. La pièce est alors chauffé à environ 200°C pendant plus d’une heure, cela afin de rapporter de la souplesse à la pièce et d’ainsi éviter qu’elle ne se brise.

La préparation du manche

Pour obtenir les éléments qui constituent le manche, la matière première est découpée à la scie. La partie venant s’appliquer contre le corps du couteau est alors planée. Puis les emplacements prévus pour les fixations sont accomplis avec la perceuse.

Un morceau de bois est découpé à la forme du couteau à l'aide d'une scie

L’ajustage / montage

Le mécanisme se voit ajusté, afin de parfaire sa fonctionnalité aussi bien en position ouverte que fermée du couteau.

Ajustage à la lime du mécanisme à cran forcé du couteau
Vue intérieur du fonctionnement d'un mécanisme de couteau à cran forcé en position ouvert
Vue intérieur du fonctionnement d'un mécanisme de couteau à cran forcé en position fermé
Le couteau est monté à blanc pour vérifier son bon fonctionnement
Le corps du couteau est riveté à l'aide d'un marteau et de l'enclumette de coutelier
Une plaquette de manche de couteau prête à être monté sur le corps grâce qui vis qui l'accompagnent

Une phase de pré-montage est opérée pour vérifier l’efficacité du mécanisme. Le corps du couteaux est ensuite riveté et les côtes du manche vissées.

Le façonnage

Il est temps de donner forme au couteau. Passant d’une masse brute et informe à son design définitif. Plusieurs passages sur des bandes abrasives sont effectués, ayant pour but d’affiner les traits de chaque passage précédent.

Le coutelier passe le couteau au backstand pour dégrossir la mise en forme
Le manche du couteau est mis en forme sur le backstand

L’émouture

Le tranchant d'une lame se créé au fil des passages sur une bande abrasive

Un premier dégrossissage à été réalisé avant trempe. Mais il est désormais temps de finaliser l’émouture. Cette étape consiste à créer le tranchant en biseautant les faces de la lame afin de l’affiner.

Le polissage

Afin de préparer une belle finition à la lame, il est nécessaire de réduire la taille des traits laissés par les abrasifs lors de l’émouture. Le feutre nous permet alors de parfaitement accomplir cette tâche.

Une lame en train d'être polie au feutre

Les finitions

Un manche de couteau est passé à la frotte pour obtenir son aspect brillant

Les lames damas sont passées dans une solution acide. Celui ci va plus ou moins ronger chaque couche d’acier en fonction de leur dureté. Permettant ainsi de révéler le motif des lames.

Les manches sont poncés à la main avec un papier d’abrasif fin. Puis ils sont passés à la frotte, leur procurant leur aspect brillant. Les parties métalliques du couteaux obtiennent quant à elles leur aspect mat en les passant à la brosse qui produit de fine striures.

Le manche est poncé à la main à l'aide d'un papier abrasif fin
Un manche de couteau est passé à la frotte pour obtenir son aspect brillant

L’affûtage

Une lame est passée à la pierre à aiguiser afin d'obtenir un tranchant poli et acéré
La lame est passée sur le bras du coutelier afin de vérifier qu'elle rase bien

Le couteau est aiguisé dans un premier temps à l’aide du feutre. le tranchant est par la suite poli à la pierre avant d’être émorfilé. Une petite vérification s’impose alors pour vérifier que la lame puisse raser.

L’essuyage / contrôle qualité

Les dernières étapes consistent à nettoyer le couteau de tous les résidus d’abrasifs persistants après la production. De graisser le mécanisme, ainsi qu’effectuer d’ultimes retouches si un défaut est constaté. Le couteau est par la suite installé dans son étui et sa boîte dédiée.

Le couteau est nettoyé de tout les résidus de la production avec un chiffon
Le couteau est mis dans son étui avant de rejoindre sa boîte de rangement